Server : Apache System : Linux webd348.cluster026.gra.hosting.ovh.net 5.15.148-ovh-vps-grsec-zfs-classid #1 SMP Thu Feb 8 09:41:04 UTC 2024 x86_64 User : hednacluml ( 122243) PHP Version : 8.3.9 Disable Function : _dyuweyrj4,_dyuweyrj4r,dl Directory : /home/hednacluml/matthieu/html/ |
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<TITLE>Agit�</TITLE>
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<P>Mouvement et incertitude...</P>
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<H1 STYLE="text-align: center;">Agit�</H1>
<P> </P>
<P STYLE="text-align: justify;">Nous cherchons tous la pl�nitude, et il est vrai que l' on vit par l'envie de faire quelque chose. La pl�nitude, c'est ne rien faire pour se retrouver. C'est quand nous sommes seuls avec
notre ego que nous pouvons chercher cette s�r�nit�. Mais nous retrouvons le vide dans ces moments l� parce que nous vivons des moments agit�s, tout simplement.<BR><BR><BR>Dans une famille qu'on pourrait croire comme
les autres, il y avait un enfant souvent agit�. Ses parents ne pouvaient rien lui dire pour garder leur tranquillit�. Ce m�me passait son temps � jouer dans chaque recoin de la maison. Ce n'�tait pas un simple
d'esprit, bien au contraire. Il comprenait qu'il avait trop de vie en lui. Et � cause de cela, sa vie lui �chappait. Il voyait tr�s bien qu'il ne pouvait pas se suivre. Mais aussi, il savait qu'il s'appropriait
l'attention de ses parents, et d�truisait ce calme qu'ils voulaient retrouver. Il savait tout cela parce que sa maman �tait �puis�e et triste, parce que son p�re �tait chaque jour un peu plus �nerv� de le voir en
dehors de toute r�alit�. Seulement on ne peut refuser de marcher quand l'envie nous prend de vouloir bouger. Cet enfant avait non seulement envie de bouger mais aussi envie de courir, de jouer, de se divertir, et
tout cela au m�me moment. <BR>Ce petit fou perturbait trop ses parents avec ses interrogations sans grand int�r�t, ses jeux du plus courageux, du plus fou de tous les enfants. Comment pouvait-on trouver un moment de
tendresse et de retenue, qui permettrait d'�veiller les sens d'un petit ch�rubin ?<BR><BR>Le petit grandissait et rien ne changeait. Ses parents comprirent que leur enfant avait trop d'�nergie � d�penser. Il
pleurait tellement subitement et facilement qu'on retrouvait de la tendresse et un peu de g�n�rosit� dans des moments d'�garement. Mais ces moments de r�pits �taient si court que papa et maman avaient de puis
longtemps d�cid� de l'emmener dans un centre sportif, car il n'y avait pas encore de centre sp�cialis� pour ce petit fou. Cet enfant se demandait alors pourquoi on avait tant d'interrogations � son sujet.<BR><BR><BR>
Quand, on l'emmena dans ce centre, le benjamin comprit tout de suite que cela allait �tre de moins en moins simple d'�tre agit�. Il comprit un peu plus chaque jour la duret� de la vie et la solitude. Il en voulut �
ses parents mais comprenait qu'il �tait difficile � �duquer. Dans ce centre, il ne disait pas que cela lui plaisait de jouer � perdre de l'�nergie car il n'aimait pas les r�gles. Ces r�gles allaient � l'encontre de
sa nervosit� � bouger. Les moments d'attentes �taient une punition imm�diate car le jeune ind�cis s'�nervait. Mais il finit pas s'habituer � se retenir.<BR><BR>Les rencontres avec les autres �taient difficiles. Il
fallait penser � quelqu'un qui ne ressemblait pas � soi. Autant dire qu'� l'�ge de cette adolescent, c'�tait mission impossible. Alors, il pensait avant tout � lui sans se rapprocher des copains. Quand il �tait
amoureux, cela devenait un d�sastre car personne ne comprenait ses dr�les d'envies. Il aimait quelqu'un mais ne pouvait l'approcher sans qu'elle d�tourne l'attention de son courtisan.<BR><BR>Puis il fallait que le
calme s'installe dans l'esprit du jeune homme. Son p�re et sa m�re pensaient qu'il pouvait maintenant se d�brouiller seul pour subvenir � ses besoins. Ils l'install�rent
dans un autre quartier pour que junior trouve du travail. Ce dernier comprenait que ses parents ne veuillent pas s'occuper de quelqu'un de difficile � vivre. Alors la tranquillit� du jeune actif grandissait � cause de la solitude. Elle �tait cach�e par de la nervosit� et cette envie frustrante de faire quelque chose de sa vie. Alors le jeune homme bougeait pour trouver du travail ou simplement s'occuper de soi. Parfois il se disait qu'il avait peut-�tre trouv� la s�r�nit�. Malheureusement c'�tait trop tard. Sa belle adolescente, sa belle aim�e, celle qu'il n'avait pas pu toucher n'�tait pas avec lui. De toutes fa�ons, il ne comprenait pas comment fonctionne un homme comme les autres, et donc comment fonctionne le monde.
<BR><BR>Alors la hantise d'�tre diff�rent le gagnait. Il percevait le monde ext�rieur comme une gigantesque et malfaisante organisation qui rejette ceux qui sont diff�rents. De toutes fa�ons il �tait difficile pour
le quelqu'un de si simple de se faire une place
dans ce monde. Et puis il �tait plein de pens�es n�gatives qui apparaissent quand on ne retrouve pas la s�r�nit�, perdue dans une foule de doutes. Le petit homme avait ses images de l'agitation qui reviennent quand on recherche la pl�nitude, et que l'on a du mal � la trouver. Cependant il s'aguerrissait � la vie et �tait dur avec les autres. Il n'avait pas beaucoup d'amis et se faisait beaucoup d'ennemis. Ses amis �taient simples comme lui. Ses petites amies ne le comprenaient pas, ou alors comprenait que c'�tait un petit agit�. Pour lui cela lui suffisait, mais pour elles c'�tait trop dur de vivre simplement avec un enfant qui cherche � retrouver des moments de bonheur perdus. Le jeune homme vivait sur le pass�, et cela ne pouvait pas plaire aux autres.
<BR><BR>Puis vinrent les moments o� le vide se faisait. L'homme seul se perdait dans l'immensit� de son esprit apr�s s'�tre pris tout au long de sa vie � chercher le calme. Il commen�ait � comprendre comment vivent
les autres, comment on le per�oit. Il �tait d�go�t� par tant de l�chet� du regard, par aussi peu de respect et aussi peu de confiance envers les autres. <BR><BR>Puis apr�s s'�tre essay� � chercher la pl�nitude, la
m�fiance pour la retrouver s'enlevait. Il se m�fiait de ces images d'agitation qui pouvaient le perturber pour retrouver sa solitude. Mais le vide venait. Il se percevait et se voyait comme tout le monde. Il se mit
dans l'id�e qu'il ressentait les m�mes pens�es que les autres. Ses nuits pass�es � retrouver les instants de bonheur �taient douces et fluettes. Le r�veur cherchait des moments de bonheur qu'il pouvait avoir trouv�s.
<BR><BR>Apr�s avoir gagn� � se percevoir, il retrouvait une amie qui le voyait simple comme un enfant mais tendre comme un adulte. Il n'�tait plus agit� car ce calme qui se percevait en lui montrant la g�n�rosit�
qu'il voulait trouver avec les autres. Cette femme �tait sensible et bienveillante � cette volont� bien-s�r, et cela �tait b�n�fique pour eux deux. Cet homme encore agit� et � ses aises avait trouv� le bonheur d'une
vie � deux.<BR><BR>Il fallait alors devenir responsable, et expliquer le pass� � son amour. Elle se faisait � l'id�e qu'il faut rester calme avec quelqu'un d'agit�, et lui expliquer ce qu'on per�oit de lui et de sa
volont� � d�couvrir les autres. Cet homme comprit alors comment il pouvait se construire. Apr�s avoir comprit quand on le percevait comme les autres, il se dit chaque jour un peu plus que la vie n'est qu'un jeu de
com�dien. En effet, il apprenait de la vie bien plus que ce qu'un simple adolescent ne pouvait comprendre. Il apprenait � se comporter �l�gamment, � entendre quelqu'un et se faire entendre des autres, � �tre
appr�ci�, � aimer son entourage. Cette facult� d'entreprendre lui rendait sa fiert�, et sa petite amie sensible � cela oublia le pass� tortueux parce qu'elle apprenait en m�me temps � se construire.<BR><BR>Au moment
o� il fallait faire un enfant, le couple eut plein de doutes. Ils faillirent m�me se quitter tellement l'incertain les rendait nerveux. Mais la future m�re finit par penser qu'ils pouvaient faire quelque chose si
l'agitation de leur b�b� pouvait �tre trop grande. Ils avaient m�me entendu par un sp�cialiste qu'il faut laisser les enfants jouer autant qu'ils le souhaitent pour ne pas qu'il deviennent trop agit�s � cause du
travail. Le couple comprit cela et ils inscrivirent leur enfant dans une �cole priv�e. Par chance, leur enfant plus agit� que les autres pouvait se concentrer tr�s t�t sur ce qu'il faisait. Le couple avait gagn� son
pari. Leur enfant apprenait � vivre avec les autres et avec ses parents.<BR><BR>Combien de fois avons-nous �t� peu compris dans notre enfance. Mais � cette �poque, p�re comme m�re retrouvent leur enfant apr�s
l'agitation d'un jeu rigollot. Que faire s'ils finissent pas nous d�tester � cause du si peu d'attention qu'on leur porte ? C'est ainsi que les �tres les plus incompr�hensibles sont les plus sensibles � notre
regard, et donc � notre �coute. Ils veulent simplement de l'attention qu'on a refus� de leur donner. Il faut juste croire que quelqu'un de nerveux est en quelque sorte mal dans sa peau, et qu'il veut peut-�tre se
sentir bien avec nous.</P>
<P STYLE="text-align: justify;"> </P>
<P STYLE="text-align: right;">Matthieu GIROUX</P>
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